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Dans le contexte exigeant des PME et start-up, le rôle du manager opérationnel est crucial pour assurer la fluidité des activités et la réalisation des objectifs. Pourtant, ces managers sont souvent confrontés à une surcharge de tâches, des imprévus fréquents et une multiplicité de sollicitations.

La maîtrise de la gestion du temps et des priorités devient alors une compétence indispensable pour garantir non seulement leur propre efficacité, mais aussi celle de leurs équipes.

J’ai écrit cet article pour explorer les enjeux de cette gestion, proposer des méthodes éprouvées et illustrer par des exemples concrets comment elle peut transformer la performance opérationnelle d’une PME.

Dans un monde professionnel où la rapidité et la complexité s’intensifient, la gestion du temps et des priorités est devenue une compétence incontournable pour tout manager opérationnel.

Ce n’est pas un hasard si, selon une étude Cegos de 2024, 78% des managers de PME considèrent la maîtrise du temps comme le premier facteur de performance de leur équipe. Pourtant, seuls 32% d’entre eux estiment être réellement efficaces dans ce domaine.

Ce constat souligne l’importance d’outiller et d’accompagner les managers pour qu’ils puissent piloter leur activité avec sérénité et efficacité.

 

 Les défis spécifiques des managers opérationnels en PME

Les managers opérationnels dans les PME évoluent dans un environnement où les ressources sont limitées, les responsabilités multiples et les urgences fréquentes. Contrairement aux grandes structures où les fonctions sont souvent spécialisées, les managers de PME doivent jongler entre la gestion des équipes, la résolution de problèmes techniques, la communication avec la direction et parfois même la relation client.

Cette polyvalence génère une pression constante sur leur emploi du temps. Sans une organisation rigoureuse, il devient rapidement difficile de prioriser les tâches, ce qui peut entraîner du stress, des retards et une baisse de la qualité du travail.

 

Les enjeux de la gestion du temps en PME

Les managers opérationnels sont confrontés à une multitude de sollicitations : gestion des urgences, animation d’équipe, suivi des projets, reporting, relations clients…

Cette pression constante peut conduire à une surcharge de travail, à la perte de sens et, à terme, à l’épuisement professionnel. Une enquête menée par GERESO en 2023 révèle que 65% des managers interrogés déclarent manquer de temps pour se consacrer aux tâches à forte valeur ajoutée, faute de priorisation et d’outils adaptés.

 

L’importance de hiérarchiser les priorités

Savoir hiérarchiser les priorités est la pierre angulaire d’une gestion efficace du temps. Cela signifie distinguer entre ce qui est urgent et ce qui est important, et consacrer l’essentiel de son énergie aux activités à forte valeur ajoutée.

Un outil simple et efficace pour cela est la matrice d’Eisenhower, qui classe les tâches selon 2 critères : urgence et importance. Par exemple, répondre à un client mécontent peut être urgent et important, tandis que préparer un rapport annuel peut être important mais moins urgent.

 

 

J’ai accompagnée une start-up à Vannes (56) où l’application de cette matrice a permis aux managers de clarifier leurs priorités. Résultat : une réduction de 25% des délais de livraison des projets et une meilleure répartition des efforts au sein des équipes.

Méthodes et outils pour une gestion optimale du temps

Les outils et méthodes qui font la différence

Pour répondre à ces défis, plusieurs outils et méthodes ont fait leurs preuves :

  • La matrice d’Eisenhower : utilisée dans 54% des PME ayant suivi une formation dédiée, elle permet de distinguer l’urgent de l’important et d’arbitrer efficacement ses actions.

  • La délégation structurée : selon Cegos, les managers ayant appris à déléguer efficacement gagnent en moyenne 1h30 par jour, soit près de 8 heures par semaine, qu’ils peuvent consacrer à la réflexion stratégique ou à l’accompagnement de leurs équipes.

  • La planification hebdomadaire : 72% des managers qui planifient systématiquement leur semaine se disent moins stressés et plus performants.

  • L’Utilisation d’outils numériques : Des outils comme le calendrier Outlook, l’agenda Google, Trello ou Asana facilitent le suivi des projets, la répartition des tâches et la communication entre membres de l’équipe.

Les formations dédiées à la gestion du temps intègrent désormais des ateliers pratiques, des autodiagnostics et des mises en situation, permettant aux managers de repartir avec un plan d’action personnalisé immédiatement applicable

Exemple concret : transformation d’une équipe managériale à Saint Herblain (44)

Chez un de mes clients (PME, 45 salariés en croissance), les managers étaient submergés par les demandes concurrentes, ce qui générait du stress et des retards. En instaurant des rituels de planification hebdomadaire, des réunions quotidiennes courtes et en formant les managers à la matrice d’Eisenhower, l’entreprise a réussi à réorganiser ses priorités.

Les managers ont appris à dire non aux sollicitations non prioritaires, à déléguer davantage et à mieux communiquer avec leurs équipes. En 6 mois, la satisfaction des managers et des collaborateurs s’est améliorée et les projets ont été livrés dans les délais.

 

Le rôle du manager comme modèle

Le manager opérationnel doit incarner la gestion efficace du temps. Sa capacité à organiser son travail, à respecter ses engagements et à gérer les priorités influence directement la culture de l’entreprise et le comportement des équipes.

En montrant l’exemple, il crée un environnement où la rigueur et la discipline sont valorisées, tout en restant flexible face aux aléas.

« La gestion du temps et des priorités est une compétence clé pour les managers opérationnels en PME et start-up. Elle permet non seulement d’améliorer la performance individuelle et collective, mais aussi de réduire le stress et d’augmenter la satisfaction au travail.

Investir dans la formation des managers à ces méthodes, instaurer des rituels adaptés et utiliser les bons outils sont des leviers puissants pour accompagner la croissance et la réussite des entreprises. »

 

À propos de l’auteur : Ronan LE NEILLON conseille et accompagne les PME et les Start up dans l’amélioration continue de leur pratiques RH et Management. Basé entre Nantes et le Morbihan, il accompagne les entreprises qui souhaitent transformer leur climat de travail, renforcer l’engagement de leurs équipes et bâtir une marque employeur forte. Fort de nombreuses expériences terrain, il met son expertise au service de la performance durable des entreprises.

L’entretien professionnel, souvent réduit à une obligation administrative, peut devenir un formidable moteur d’enthousiasme et d’engagement pour les PME.
À l’heure où la fidélisation des talents et la motivation des équipes sont des enjeux majeurs, il est urgent de repenser la façon dont ces entretiens sont menés, pour en faire de véritables leviers de performance.
Les études récentes, les retours d’expérience de terrain et les témoignages d’experts convergent : un entretien professionnel bien conduit a le pouvoir de transformer la dynamique d’une équipe, d’ouvrir de nouvelles perspectives et de renforcer le sentiment d’appartenance.

 

L’enthousiasme au travail, tel que défini dans le support de l’atelier Enthousiasme au Travail (Comformance RH ; Lisboa, 2025), est un mélange d’intérêt fort, de joie et d’énergie qui se manifeste par une attitude proactive et une implication supérieure à la moyenne. Il ne s’agit pas seulement d’être satisfait de ses conditions de travail, mais d’être profondément investi émotionnellement et intellectuellement dans ses missions et dans les objectifs de l’entreprise. Or, l’entretien professionnel, lorsqu’il est bien préparé et mené dans un esprit d’écoute active, permet de révéler et d’activer ces leviers d’enthousiasme.

 

Les chiffres sont éloquents, selon une étude menée par l’APEC en 2024, 78 % des salariés qui jugent leur entretien professionnel utile se disent plus motivés dans les mois qui suivent. La DARES (2023) indique que les entreprises qui structurent et valorisent ces moments d’échange « constatent une baisse de 23 % du turnover ». Ces données montrent à quel point l’entretien professionnel peut être un outil stratégique, à condition de dépasser la simple formalité pour en faire un rendez-vous attendu, porteur de sens et de perspectives.

 

Confier la réalisation de ses entretiens professionnels à un expert

 

 

 

« 78 % des salariés qui jugent leur entretien professionnel utile se disent plus motivés dans les mois qui suivent » [APEC, 2024]

 

 

 

 

 

Dans la pratique, l’entretien professionnel est souvent perçu comme une contrainte, un passage obligé pour répondre aux exigences légales. Pourtant, il recèle un potentiel immense pour détecter les aspirations, révéler les talents et renforcer l’engagement.

J’ai pu le constater lors de mes missions d’accompagnement auprès de PME à Nantes et en Bretagne. Prenons l’exemple d’une entreprise du BTP à Rennes, confrontée à une démotivation croissante et à des difficultés de fidélisation. En repensant le format de ses entretiens professionnels, en privilégiant l’écoute, le dialogue et la co-construction d’un plan d’action individualisé, la direction a pu identifier un fort besoin de formation technique. La réponse apportée – des modules de formation sur-mesure et des opportunités de mobilité interne – a permis de faire passer le taux de satisfaction des collaborateurs de 62 % à 89 % en un an.

Ce type de succès n’est pas rare : il montre que l’entretien professionnel, loin d’être un exercice figé, peut devenir un moment clé de la relation managériale.

Un entretien professionnel réussi repose d’abord sur une préparation soignée. Il s’agit de connaître le parcours, les réalisations et les attentes du collaborateur, mais aussi de s’intéresser à ses sources de motivation. L’importance de poser des questions ouvertes : « Qu’est-ce qui vous motive le plus dans vos missions ? », « Quelles sont les tâches qui vous donnent le sentiment d’avoir un impact ? », « Avez-vous des idées pour améliorer votre quotidien ? ». Ce type de questionnement permet d’ouvrir le champ des possibles, de révéler des envies d’évolution ou de formation, et de détecter les signaux faibles d’un éventuel désengagement.

L’écoute active est la clé. Un manager ou un dirigeant qui sait écouter sans juger, qui valorise les réussites et qui accueille les difficultés avec bienveillance, crée un climat de confiance propice à l’expression des besoins et des aspirations.

Une PME industrielle de Loire-Atlantique (44), m’a confié la réalisation des entretiens professionnels et d’évaluation de son équipe d’encadrement afin d’apporter un regard neuf et expert à cet exercice. En outre, la présence d’un intervenant extérieur facilite l’expression des collaborateurs. Cette démarche, que j’ai eu l’occasion de piloter, a permis de faire émerger des idées innovantes et de renforcer le sentiment d’être écouté et reconnu.

 

La reconnaissance, justement, est un puissant moteur d’enthousiasme. Dire merci, valoriser une réussite, souligner un progrès, même modeste, sont des gestes simples qui ont un impact considérable sur la motivation. Selon le rapport Gallup 2024, « 40 % des employés affirment que la reconnaissance n’est pas une priorité dans leur entreprise » ; or, ceux qui se sentent reconnus sont deux fois plus engagés que les autres. L’entretien professionnel est l’occasion idéale de faire ce travail de reconnaissance, de remercier pour l’implication, de célébrer les succès et de donner des perspectives.

 

Mais l’entretien professionnel ne doit pas être un point d’arrêt. Il s’inscrit dans une dynamique de suivi et d’accompagnement. Fixer ensemble des objectifs motivants, co-construire un plan d’action individualisé, planifier des points d’étape réguliers : autant de pratiques qui transforment l’entretien en un véritable booster d’enthousiasme et de fidélisation.

Dans une PME du secteur numérique à Nantes, la mise en place d’un suivi à 1, 3 et 6 mois après l’entretien a permis de maintenir la dynamique, d’ajuster les actions et de renforcer le sentiment d’appartenance.

L’entretien professionnel est aussi un moment privilégié pour parler d’avenir, d’évolution et de formation. Les collaborateurs, notamment les plus jeunes, sont en quête de sens et de progression. Selon LinkedIn Learning (2024), « 94 % des salariés resteraient plus longtemps dans une entreprise qui investit dans leur développement professionnel ». Proposer des formations, encourager la mobilité interne, ouvrir la porte à de nouveaux projets : autant de façons de nourrir l’enthousiasme et de donner envie de s’investir dans la durée.

 

un entretien professionnel vécu avec enthousiasme

 

Sur LinkedIn, de nombreux dirigeants partagent leurs bonnes pratiques et leurs retours d’expérience, à l’image du réseau #RHPositive ou du fil #EntretienPro. Ces échanges montrent que l’entretien professionnel est en train de devenir un outil stratégique, au service de la performance et du bien-être au travail.

 

L’entretien professionnel, associé à l’entretien d’évaluation annuel, est bien plus qu’une obligation : c’est un rendez-vous d’enthousiasme, de reconnaissance et de projection.
Ces exercice est fondamental tant pour l’entreprise que ces équipes, il donne une vision fidèle et précise de l’entreprise à une période donnée. Il permet à chacun de prendre du recul, de faire des ajustements, d’orienter la stratégie Rh et globale de l’entreprise.
Miser sur l’entretien professionnel, c’est investir dans la fidélisation, la performance et l’épanouissement des équipes. Ensemble, faisons de l’entretien professionnel un pilier de l’enthousiasme au travail dans les PME de notre territoire.

 

À propos de l’auteur : Ronan LE NEILLON est conseil RH et management basé entre Nantes et le Morbihan. Il accompagne les PME et start-up qui souhaitent transformer leur climat de travail, renforcer l’engagement de leurs équipes et bâtir une marque employeur forte. Fort de nombreuses expériences terrain, il met son expertise au service de la performance durable des entreprises

Dans le monde dynamique et souvent imprévisible des PME, la réussite repose sur bien plus que la seule vision stratégique portée par la direction. C’est la capacité à transformer cette vision en actions concrètes, quotidiennes, qui fait souvent la différence. Le management opérationnel, souvent incarné par les managers de proximité, est le levier essentiel qui permet de garantir cette traduction efficace entre stratégie et terrain. Dans cet article, j’explore comment le management opérationnel favorise la cohésion des équipes, optimise la hiérarchisation des priorités et booste la performance globale des PME.

Le contexte spécifique des PME : flexibilité et proximité

Les PME, par leur taille et leur structure, doivent faire preuve d’une grande agilité. Contrairement aux grandes entreprises où les processus sont souvent figés et les rôles très spécialisés, les PME fonctionnent dans un environnement où chaque collaborateur porte plusieurs casquettes. Cette polyvalence nécessite une organisation claire, mais aussi suffisamment souple pour s’adapter rapidement aux évolutions du marché ou aux imprévus.

Selon une étude de Bpifrance Le Lab, la participation et l’engagement des collaborateurs sont les leviers d’une gouvernance équilibrée. « 57 % des dirigeants de PME/ETI estiment que leur entreprise appartient autant à ses actionnaires qu’à ses collaborateurs ».

Ces chefs d’entreprise organisent entre managers et managés la co-construction des prises de décisions opérationnelles, et la participation des collaborateurs aux décisions stratégiques. Pourtant, 62% d’entre eux déclarent consacrer trop de temps à la gestion opérationnelle, au détriment de la réflexion stratégique. Ce constat révèle à la fois l’importance et la complexité du management opérationnel dans les PME françaises.

Dans ce contexte, le management opérationnel joue un rôle pivot. Il s’agit d’un management de proximité, au plus près des équipes, qui assure la cohérence entre les objectifs stratégiques définis par la direction et leur mise en œuvre concrète. Le manager opérationnel est à la fois un coordinateur, un facilitateur et un motivateur.

Le manager de proximité : un relais stratégique

Le manager de proximité est souvent le premier point de contact des collaborateurs avec la hiérarchie. Il est celui qui traduit les grandes orientations en plans d’action réalisables, qui répartit les tâches, qui ajuste les priorités en fonction des contraintes du terrain. Son rôle est aussi de remonter à la direction les difficultés rencontrées, les opportunités détectées et les besoins en ressources.

Par exemple, dans une PME industrielle nantaise que j’ai accompagnée en 2024, les chefs d’équipe avaient auparavant un rôle purement exécutif, sans réelle autonomie. Après une formation axée sur la communication, la gestion de projet et le leadership, ces managers ont pu devenir de véritables relais stratégiques. Ils ont instauré des réunions hebdomadaires pour clarifier les priorités, recueillir les feedbacks des opérateurs et ajuster les plannings en temps réel. Cette nouvelle organisation a permis de réduire les erreurs, d’augmenter la réactivité et de renforcer la cohésion.

 

 

 

 

 

 

 

Une organisation claire, souple et efficace

Le management opérationnel favorise une organisation où chaque collaborateur connaît précisément ses responsabilités et ses objectifs. Cela passe par la mise en place d’outils simples et adaptés : tableaux de bord, indicateurs de performance, routines de communication… Ces outils permettent d’avoir une vision partagée des priorités et des avancées.

Mais la souplesse est tout aussi importante. Le manager opérationnel doit savoir adapter les plans en fonction des urgences, des aléas ou des changements de contexte. Cette flexibilité est un facteur clé de résilience pour les PME, qui doivent souvent jongler avec des ressources limitées et des marchés volatils.

 

Dans une start-up du secteur numérique à Vannes (56), par exemple, le manager opérationnel a instauré un système de « réunions debout quotidiennes » pour que les équipes puissent rapidement partager les obstacles rencontrés et ajuster leurs priorités. Ce rituel simple a renforcé la communication, évité les doublons et accéléré la prise de décision.

 

 

 

 

 

 

 

La cohésion des équipes, moteur de la performance

Un management opérationnel efficace est aussi un puissant levier de cohésion. En étant présent sur le terrain, à l’écoute des collaborateurs, le manager de proximité crée un climat de confiance. Il désamorce les tensions, valorise les réussites et accompagne les difficultés.
La cohésion est d’autant plus cruciale dans les PME où les équipes sont souvent réduites. Chaque collaborateur a un impact direct sur la performance collective. Un mauvais climat social peut rapidement affecter la productivité, la qualité du travail et la fidélisation des talents.

Dans une PME de services que j’ai accompagnée en Loire Atlantique (44), le management opérationnel a mis en place des ateliers participatifs pour impliquer les équipes dans la définition des objectifs et des modes de fonctionnement. Cette démarche a permis de renforcer le sentiment d’appartenance et d’améliorer la collaboration interservices, avec des résultats tangibles sur la satisfaction client.

Hiérarchisation des priorités : savoir dire non

L’un des défis majeurs du management opérationnel est la hiérarchisation des priorités. Dans une PME, les sollicitations sont nombreuses et les ressources limitées. Le manager doit savoir dire non, arbitrer et concentrer les efforts sur ce qui crée réellement de la valeur.

Cela nécessite une bonne compréhension des enjeux stratégiques, mais aussi une capacité à écouter le terrain pour ne pas perdre de vue la réalité opérationnelle. La communication entre la direction et les managers de proximité est donc essentielle pour aligner les priorités.

Le management opérationnel est bien plus qu’une simple fonction de supervision, c’est un levier stratégique qui permet aux PME d’aligner leur organisation avec leurs ambitions et de renforcer la cohésion des équipes.
Mes accompagnements (formation et accompagnement des managers de proximité) permettent à l’entreprise, à leurs managers et aux équipes d’optimiser la performance et la rentabilité, tout en améliorant le confort de travail de chacun.

 

À propos de l’auteur : Ronan LE NEILLON est conseil RH et management basé entre Nantes et le Morbihan. Il accompagne les PME et start-up qui souhaitent transformer leur climat de travail, renforcer l’engagement de leurs équipes et bâtir une marque employeur forte. Fort de nombreuses expériences terrain, il met son expertise au service de la performance durable des entreprises

L’enthousiasme au travail est souvent évoqué comme un atout, mais il demeure sous-estimé dans la stratégie des PME. Pourtant, il s’agit d’un véritable moteur de performance, de fidélisation et d’attractivité RH, dont l’impact est désormais mesuré et reconnu par de nombreuses études.
Comprendre pourquoi et comment l’enthousiasme transforme la dynamique d’une petite ou moyenne entreprise, c’est se donner les moyens d’agir concrètement sur la réussite collective.

L’enthousiasme, d’abord, n’est pas un simple état d’esprit. Il s’agit d’un mélange d’intérêt fort, de joie et d’énergie qui se manifeste par une attitude proactive, une implication supérieure à la moyenne et une capacité à entraîner les autres.

Les neurosciences nous apprennent que l’enthousiasme active des centres émotionnels spécifiques dans le cerveau, favorisant l’apprentissage, la créativité et la prise d’initiative (voir la synthèse de l’atelier sur « l’enthousiasme au travail, Comformance RH, Lisboa, 2025 »).
Dans une PME, où chaque poste compte et où la polyvalence est la règle, l’effet de levier est immédiat : un collaborateur enthousiaste va naturellement au-delà de sa fiche de poste, propose des solutions, s’investit dans la réussite collective et diffuse une énergie positive autour de lui.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon l’étude Gallup 2024, les entreprises qui affichent un haut niveau d’engagement et d’enthousiasme chez leurs salariés constatent une augmentation de 23 % de leur productivité et une réduction de 46 % du turnover. Ces résultats sont corroborés par le baromètre 2024 de l’ANDRH, qui révèle que 67 % des salariés engagés se projettent à moyen terme dans leur entreprise, contre seulement 29 % des salariés peu enthousiastes. L’enthousiasme est donc un facteur clé pour fidéliser les meilleurs éléments. Il est également très utile pour attirer de nouveaux talents.

 


« +23% de productivité / -46% de turnover avec l’engagement » (source Gallup 2024)


 

Prenons un exemple concret. J’ai accompagné, en tant qu’expert RH et management, une PME à Nantes (44) du secteur numérique confrontée à une démotivation rampante et à un taux de rotation inquiétant. En travaillant sur la culture d’entreprise, en instaurant des rituels d’équipe positifs – comme la célébration des succès, le partage des bonnes nouvelles, ou encore des moments de convivialité réguliers – l’entreprise a vu le nombre d’idées innovantes soumises augmenter significativement en 6 mois. Le climat de confiance instauré a permis à chacun de s’exprimer, d’oser proposer, et surtout de sentir que son travail avait un impact direct sur la réussite collective.

Ce sentiment d’utilité et d’impact est d’ailleurs l’une des principales sources d’enthousiasme, comme le montre le support de l’atelier Enthousiasme au Travail (2025). Dans une petite structure, chaque action compte : la proximité entre les membres de l’équipe, la fréquence des échanges et la visibilité des résultats créent un cercle vertueux. Les collaborateurs voient concrètement l’effet de leur travail sur le produit, le service ou la satisfaction client. Ce lien direct entre effort et résultat nourrit le moteur de l’enthousiasme.

Mais l’enthousiasme ne peut s’installer durablement sans une culture d’entreprise forte, portée par un management bienveillant et inspirant. Il ne s’agit pas de multiplier les injonctions à la bonne humeur, mais bien de créer un environnement où la confiance, l’autonomie et la reconnaissance sont des réalités vécues au quotidien.
Les recherches récentes montrent que l’autonomie – la possibilité d’organiser son travail, de proposer des idées et de prendre des initiatives – est un puissant facteur de motivation.

Les relations humaines authentiques constituent un autre pilier de l’enthousiasme. Travailler dans une bonne ambiance, avec des collègues bienveillants et disponibles, stimule l’énergie et favorise la collaboration. Les liens sociaux, les échanges informels, les moments de convivialité renforcent le sentiment d’appartenance et la sécurité psychologique, deux ingrédients essentiels pour oser s’impliquer et prendre des initiatives.

 

Une étude menée par l’ONG America’s Charities (2023) révèle que « 71 % des salariés considèrent comme essentiel ou très important de travailler dans une entreprise qui favorise le don et le bénévolat collectif ».

Les activités solidaires, les journées d’équipe ou les événements sociaux sont autant d’occasions de créer des souvenirs communs et de renforcer la cohésion.

L’alignement avec la vision et les valeurs de l’entreprise est également déterminant. Lorsque les salariés croient au projet, à ce que l’entreprise défend, ils mettent naturellement du cœur à l’ouvrage. Le « pourquoi » devient aussi important que le « comment ».

Les PME qui réussissent à embarquer leurs équipes autour d’une mission partagée, d’une raison d’être claire, constatent une mobilisation supérieure et une attractivité renforcée.
Pour illustrer ce point, je recommande le témoignage de Simon Sinek sur l’importance du « why » dans l’engagement des équipes

 

La possibilité de progresser et d’apprendre est une autre source d’enthousiasme durable. Découvrir, expérimenter, se former, monter en compétence – surtout dans un environnement mouvant comme une start-up ou une PME innovante – stimule la curiosité et l’envie de se dépasser. Les entreprises qui investissent dans la formation et la mobilité interne voient leur taux de fidélisation grimper. Selon LinkedIn Learning (2024), 94 % des salariés resteraient plus longtemps dans une entreprise qui investit dans leur développement professionnel.

Le management joue un rôle central dans l’entretien de cet enthousiasme. Les temps d’écoute, les entretiens professionnels, la reconnaissance des efforts et des réussites, même modestes, sont autant de leviers à activer. Un simple « merci », un compliment sincère ou un geste d’attention peuvent avoir un impact disproportionné sur la motivation.

 

Dans une PME industrielle de Loire-Atlantique, la mise en place d’un programme de reconnaissance trimestriel – où chaque salarié pouvait nommer un collègue pour son implication – a permis de réduire l’absentéisme de 18 % en un an et d’améliorer l’ambiance de travail, plébiscitée lors du dernier baromètre interne.

 

L’enthousiasme, enfin, est contagieux. Il se diffuse par l’attitude des dirigeants et des managers, mais aussi par les rituels collectifs, les traditions d’équipe et les moments de partage. Les PME qui réussissent à installer durablement ce climat positif voient leur marque employeur renforcée, leur attractivité boostée et leur performance globale s’améliorer.

Exemple Enthousiasme au travail_juin2025_ComformanceRH

L’enthousiasme au travail n’est pas un luxe réservé aux grandes entreprises, c’est un levier de performance accessible à toutes les PME, à condition d’y consacrer de l’attention et de le considérer comme un Softskills indispensable !
Je l’intègre à tous mes accompagnements : Dans ma posture, mon attitude, mais également dans mes propositions et plan d’actions RH. J’ai notamment développé un atelier pratique pour les entreprises et leurs équipes sur « L’importance de l’Enthousiasme ».

Miser sur l’enthousiasme, c’est investir dans la croissance durable de sa PME, tout en offrant à chacun la possibilité de s’épanouir et de grandir avec l’entreprise.

 

 À propos de l’auteur : Ronan LE NEILLON est basé entre Nantes et le Morbihan. Il accompagne les PME et start-up qui souhaitent transformer leur climat de travail, renforcer l’engagement de leurs équipes et bâtir une marque employeur forte. Fort de nombreuses expériences terrain, il met son expertise au service de la performance durable des entreprises.

J’ai déjà évoqué l’enthousiasme, dans une actualité précédente. C’est un état d’esprit, mais également un Savoir-être ou un Softskill  un fort utile à notre époque.

Aujourd’hui, je vous propose d’écouter un podcast traitant de l’enthousiasme au travail, c’est court : 6 minutes, c’est percutant et ça vous donnera sans doute de bonnes idées !Enthousiasme au travail

Bonne écoute !

L’enthousiasme est un état d’esprit que j’aborde souvent avec mes clients et leurs salariés.
C’est un Softskill essentiel, sans doute mon préféré, car il ne dépend que de nous, de notre regard, des lunettes dont on veut bien s’équiper !

Selon notre cher Larousse, c’est « Une émotion puissante qui s’empare de quelqu’un à propos de quelqu’un ou de quelque chose et qui se manifeste par des signes extérieurs d’admiration, de contentement, d’exaltation »

C’est aussi la fameuse histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide

optimisme, enthousiasme

 

D’accord les optimistes se trompent parfois et peuvent être déçus…les pessimistes sont, eux, toujours décevants !

Les bénéfices sont multiples, de nombreuses études mettent en avant que les personnes sachant faire preuve d’enthousiasme sont en meilleure santé physique ou mentale, sont plus résilients aux changements ou encore réalisent de meilleures performances sportives.

Ces bénéfices sont également présents au niveau économique : des chercheurs de l’Université de Miami ont montré qu’aux USA, les récessions seraient moins graves et les périodes de croissance plus prononcées dans les Etats ou l’optimisme est plus élevé.

John Maynard Keynes, le père de la macroéconomie, notait dès les années 1930 que « l’optimisme est un facteur clé de la prospérité économique, et qu’il est souvent le réel moteur derrière le désir d’investir ou de se lancer en affaires. »

Alors en cette période de rentrée où les environnements économiques, politiques, sociétaux sont très (trop ?) souvent associés à la fragilité, aux doutes, voire à la peur, sachons faire preuve d’enthousiasme ! Cela nous aidera individuellement et collectivement à relever les petits et grands défis qui nous concernent.

L’Eté offre souvent l’opportunité de faire une pause et de réaliser un feedback sur l’année écoulée.

Cet Eté 2023 est pour ma part, l’occasion de me retourner sur ma première année « à mon compte » avec forcément une saveur particulière : Beaucoup d’idées, de satisfactions, des choix, des zones de progrès et des thèmes de travail transverses.

L’un de ces thèmes concerne les compétences. Un thème qui revient très régulièrement dans mes interventions, que ce soit lors d’un recrutement, d’un accompagnement RH ou lors de cours avec les étudiants.

J’aborde la partie compétences et la manière de les valoriser à travers :

  • Ses savoir-faire: des connaissances ou capacités acquises en formation et développées avec l’expérience
  • Ses savoir-être: les fameuses Softskills, personnelles et profondes, qui associées aux savoir-faire permettent de performer dans un contexte professionnel
  • Ses Madskills

 

Si les savoir-faire et les softskills sont des compétences relativement bien identifiées, les Madskills sont nettement moins familières pour les entreprises ou les candidats.

 

Et pourtant…

Ces « compétences folles », originales ou encore atypiques, sont, selon moi, celles qui vont permettre à chacun de révéler ce qui nous anime, d’être authentique, de montrer qui on est « vraiment » !

Au-delà, du côté « hors-normes » souvent associé à ce type de compétences, vos Madskills reflètent votre personnalité, vos aptitudes ou capacités développées dans un contexte personnel, sportif, culturel ou encore associatif.

Elles témoignent d’un comportement, d’une aptitude ancrée en vous.
Aptitude que vous saurez mettre en œuvre dans un environnement professionnel au profit de la performance de l’entreprise et en adéquation avec vos valeurs, ce qui vous animent profondément.

 

Comment les identifier ?

Une Madskills peut se révéler au travers d’une pratique culturelle, sportive, bénévole :

  • La pratique du yoga révèlera probablement une capacité à prendre du recul ou à gérer son stress
  • La pratique du théâtre développera la capacité à prendre la parole en public ou renforcera la qualité d’écoute d’une personne
  • L’implication dans un club sportif démontrera des capacités d’organisation (tournoi annuel du club) ou de management (encadrement d’une équipe de jeunes)
  • Des actions bénévoles témoigneront d’une solidarité ou d’une capacité à s’engager plus développée.

Enfin, on peut également développer une Madskills au travers d’une expérience personnelle (voyage, maladie…)

 

L’intérêt des entreprises

Ce type de compétences n’est pas plus important que les savoir-faire et autres Softskills, simplement une clé de lecture complémentaire à ces dernières, une source d’informations riches permettant au dirigeant ou au recruteur d’optimiser la réussite de son recrutement :

  • De mieux comprendre qui vous êtes, ce qui vous anime profondément
  • Lui permettant de comprendre sur quels sujets et de quelle manière vous vous accomplirez dans son entreprise
  • De comprendre comment utiliser 100% de votre potentiel
  • De vous manager en sachant où et comment vous aller réellement performer au profit de son entreprise, tout en étant aligné avec ce qui vous guide intérieurement


Alors que vous soyez dirigeant, RH, candidat, étudiant ou salarié, pensez à identifier vos Madskills ou celles dont aurait besoin votre entreprise, et sachez capitaliser sur ces compétences folles !

Il y a un an, je me suis lancé un défi : Créer mon entreprise !

Challenge accepted : Comformance RH a vu le jour le 1er Septembre 2022 

Depuis, j’apprends tous les jours, j’avance…pas toujours en ligne droite, mais j’avance vers les objectifs que je me suis fixés !

En regardant le chemin que j’ai déjà tracé, je constate que j’ai pu faire des rencontres riches et inspirantes

  • des concurrents ou plutôt des confrères
  • des dirigeant(e)s (la force du réseau !)
  • des clients
  • des nouvelles rencontres liées à mon activité de formateur dans les écoles
  • des partenaires…

Accompagnement RH Sur-mesure par Comformance RH - Ronan LE NEILLON

Le challenge est en cours, il reste du chemin à parcourir (et heureusement !)

Dans les moments de doute, je me rappelle d’une chose :


« La moitié du bonheur est de faire ce que l’on aime, l’autre moitié est de continuer à apprendre”


 

 


Ce que j’aime ? -> Accompagner les dirigeants dans le développement de leurs entreprises, en m’attachant aux projets RH

  • Comment attirer les bonnes candidatures ?
  • Comment recruter les bons candidats ?
  • Comment favoriser la fidélisation de nos collaborateurs, Comment développer le sentiment d’engagement ?

Votre TPE se développe, votre PME a besoin de structurer son offre RH ?

Si vous souhaitez partager vos projets ou enjeux RH, je serai ravi de vous accompagner !

 

Faire appel à Comformance RH, c’est l’assurance de bénéficier d’une expertise, d’un interlocuteur unique et de solutions sur-mesure répondant vos besoins.

  • 20 années d’expérience en ressources humaines
  • Plus de 1500 entretiens de recrutement
  • Des centaines de dirigeants et entreprises accompagnés

Au delà d’être une découverte et une révélation,

Edgar Morin, c’est pour moi une date : 2015

Et un contexte : ma reprise d’Etudes en Management des Entreprises et Administrations à l’IAE Nantes.

Les cours de Stratégie, le charisme, le savoir d’un professeur Jean-Pierre Brechet, ses mots captivants, ses encouragements à aller découvrir, effleurer son Œuvre.

Alors depuis, je lis (un peu) ces livres, j’écoute, réécoute des podcasts, j’ai découvert la pensée complexe, le destin commun, le transhumanisme, la reliance, l’inattendu...et encore tant à découvrir.

j’ai également découvert un parcours de vie incroyable et ce dès la premières heures de sa vie… une histoire, des évolutions, des remises en questions…

Alors, oui, quel plaisir d’écouter Edgar Morin, au soir de sa vie,
Quelle chance !!!

Connaissance, culture, vision globale,

Ses écrits, ses paroles autour de la complexité, notamment, sont pour moi une source d’inspiration incroyable !


« Les capacités diminuent, mais l’esprit reste ! »



Podcasts
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Livres :

 

Quelques jours à Manchester sont l’occasion de vous faire part d’une nouvelle source d’inspiration.

Est-ce que cet homme vous dit quelque chose ?

S’il a marqué l’histoire du football par sa longévité et son palmarès, on le reconnaît aujourd’hui comme un meneur d’hommes et un manager d’exception
Son palmarès a, en effet, de quoi en faire rougir plus d’un.
Du haut de ses 81 ans, Sir Alexander Chapman Ferguson a cumulé pas moins de 38 titres en 27 ans de carrière lors de plus 1500 matchs disputés avec Manchester United.
Certains d’entre vous se rappellent sûrement des dernières minutes extatiques de la finale de la Ligue des champions 1999 contre le Bayern Munich et d’un incroyable retournement de situation.
On peut, certes, penser à une forme de chance, personnellement, j’y vois de la pugnacité et du coaching !

Au-delà de ces statistiques inégalées l’ex manager de Man U est donc réputé pour sa capacité à manager et fédérer des Hommes, qui plus est, des fortes personnalités, pour en faire un collectif engagé.

La qualité de son management réside avant tout dans sa capacité à se concentrer sur l’essentiel :


« Je pense que la principale raison qui explique comment j’ai survécu toutes ces années, c’est que je parviens à atteindre un état de vide. Cet état permet d’écarter tout le reste… Il est très important de pouvoir s’évader, de pouvoir penser. Si vous n’avez pas ce temps de réflexion, les événements ont vite fait de vous submerger. »


 

Les qualités inhérentes à la longévité de Sir Alex Ferguson tiennent donc à deux choses :

  • Des compétences managériales affinées au fil des années
  • Une capacité de concentration à toute épreuve.

C’est en misant sur ces atouts qu’il a fait l’unanimité et mené son équipe au sommet.

A titre personnel, la réussite et le management d’Alex Ferguson m’inspirent.
J’aime m’y référer lorsque j’accompagne les PME dans l’accomplissement de leurs projets RH liés à l’intégration ou la fidélisation de leurs collaborateurs.

Si vous aussi vous avez été marqués par son histoire, sachez qu’il n’est jamais trop tard pour débuter la vôtre.

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